Le vent se mit à souffler, laissant échapper sa triste complainte sourde, il cherchait quelque chose, quelqu’un… La mort rodait, l’air semblait avoir été glacé, elle le sentait, lui, le jeune feca un peu trop sûr de lui…Elle l’attendait depuis longtemps et elle était venue le chercher par cette triste journée de Martalo…
Le ciel était gris, lugubre…l’odeur était nauséabonde et les arbres même semblaient trembler de cette triste ambiance…
Il la sentait venir, il lui fallait courir, mais où? Où dans cette sombre forêts remplie de monstres et où chaque pas peut vous amener vers cette mort…
Où pouvait-il se cacher si ce n’est dans cette grotte, à l’abris du vent, à l’abris de la mort? Ce fût une erreur fatale, elle avait prévue cela, elle l’attendait, il était piégé…
L’étreinte glacée de la mort s’abattit sur lui, il mourût sans douleur, dans un triste silence…ses discours n’avaient déjà plus de sens, plus personne ne le revit, plus personne n’entendit parler de lui…
Le vent se mit à siffler à nouveau, le même air glacé s’abattit dans chaque recoin de l’assemblée des UAMis, la mort rôdait, une fois encore…elle avait encore une chose à faire…
Les plus vigilant auraient put remarquer un ectoplasme…une jeune femme aux longs cheveux flottant dans l’air…un individu dont seul le fait de flotter dans les airs occultait la beauté… Était-ce d’ailleurs une femme?
Le vent s’arrêtât, tout redevint aussi paisible qu’avant, tout s’était subitement stoppé…Seule une missive d’un papier ectoplasmique, un tissus si fin que l’on pouvait voir au travers, si glacé qu’il ne pouvait être que l’œuvre du diable…la table sur laquelle il était posé devint à son tour glacée…
Les mots était écrit à l’encre rouge…était-ce de l’encre? La même odeur nauséabonde s’échappait de ces même mots…
Les mots bougeaient, dansaient, s’amusaient ensembles jusqu’à former un texte lisible seulement par celle qu’il visait, cette jeune écaflipe qui avait pour nom les derniers mots que le jeune feca avait prononcé…
« Ma chère Pimousse,
Je sais que je t’avais promit de ne plus jamais t’écrire au risque de te déranger, je sais que j’ai été sans cesse atroce avec toi mais mon heure est venue et je crains que cette fois si, plus jamais je ne pourrai t’écrire… Ma dernière volonté fût que cette lettre te parvienne et hélas, je ne sais même pas si elle le sera… J’espère que tout ce que la vie ne m’a pas offert te le sera, j’espère que ce qui te dérangeait s’est maintenant dissipé, j’espère que tu retrouveras bien vite le sourire et que tu seras aussi étincelante qu’au jour de notre rencontre…
Oui j’ai été idiot de croire que l’homme n’était fait que pour aimer puisque son réel but n’est que de faire pleurer et couler le sang…Oui j’ai été imbécile comme toute homme, j’ai dût te faire plus souvent pleurer que rire, en cela je suis pire que tout autre…
Pardonne moi Pimousse…pardonne moi…
Je crois que tu n’as pas besoin d’autant d’enjolivures que dans notre correspondance habituelle aussi bien je te laisse sur ces quelques mots… de plus, je ne peux m’attarder, ce que tu vois ici n’est autre que le sang de celui qui est mort pour avoir aimer…
Kenshin »
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