[Poème 2] The wild rose code

Un autre poème… enfin c'est plus une sorte de pamphlet, je l'ai écrit au sortir d'un rendez-vous, alors que j'avais vu d'autre acharnés des mots, je pensais faire quelque chose avec eux et puis en fin de compte c'est rare de trouver des gens avec qui écrire, on se dispute facilement, on passe des mots aux maux très facilement.^^

J'ai relu beaucoup de mes textes et beaucoup sont… hum… érotiques alors ils ne trouveront pas place ici, un jour je les compilerais sur un même document mais là j'ai environ 200 pages de trucs qui se succèdent sans aucun rapport alors je dois faire un tri… donc sur 4 j'en ai déjà zappé 2. Toujours aucun rapport avec Dofus donc je pense que la section dans laquelle j'écris n'est pas du tout adaptée… Faut-il me demander de poster ailleurs ? Me trouver un autre endroit ? C'est très… intimidant de poster ces textes d'ailleurs je précise… parce que c'est la partie RP et quand j'écris comme ça c'est rarement RP.^^

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Bref je commençais par une citation de Claude Debussy (un de mes compositeurs favoris) :


Etre supérieur aux autres n'a jamais représenté un grand effort si l'on n'y joint pas le beau désir d'être supérieur à soi-même.



THE WILD ROSE CODE

Nous irons contre vents et marées, contre modes et intérêts vers
l'impossible. Nous substituerons la réalité à la virtualité, nous redonnerons le sens aux mots, aux souffles, à la mélopée, archet aux
doigts. Joyeux, par delà l'océan des lettres, là où nous attendent le sens et la vérité, là où demeure l'inévitable Amour. Nous nous arrêterons sous un arbre pour regarder les vertes collines, là où la prose nous amènera. Laissons les tombes grises des ombres humaines s'attrister sous la lune.
Il n'est pas de plus noble art que de regarder l'existence comme un fragile esquif nous conduisant aux portes de l'entendement, à l'application quasi rituelle de l'intuition. Et puis ce jour là nous n'aurons plus besoin d'écrire, de parler, ni même de raisonner, nous revêtirons nos nouvelles peaux d'êtres signifiants pour devenir des emblèmes.
Laisse moi une fois encore te dire que je t'aime. Un jour je ne le pourrais plus, je serai devenu cette petite pointe de glace dans ton cœur, celle qui irradiera ton âme. Une partie de toi, inexpugnable, un point de côté, le centre d'une autre figure, plus grande, archétypale. Un rempart à toutes les tempêtes et en même temps une flamme fragile comme l'existence.
Laisse moi contourner ta langue pour t'apprendre de nouveaux termes.
Impossibles, mais à notre portée.
Toujours.
Cherchons.
Les mots sont la palissade qui cachent les idées.
Il est temps d'arrêter d'écrire sur nos propres murs.
De nous libérer de nos propres formes.
À jamais, comme un premier baiser.
Comme la cueillaison d'un rêve n'attendant plus que nous.
Nous inscrirons ces instants sur l'éternité en nous substituant aux apparences.



De tout temps la beauté a été ressentie par certains comme une secrète insulte.

Ouah ... *ébahie.*

Patchouli.